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Considérer l’espace scénique comme terrain de jeu, et la création chorégraphique comme un entrelacement de règles à inventer. Se mettre en état de jeu pour faire remonter les souvenirs, (se) raconter des histoires et les faire résonner avec le temps présent, et avec le double sens du mot Game : “jeu“ et “gibier“… À quels jeux jouons-nous ? Que gardons-nous de nos jeux d’enfants ? Déguisement, engagement, rapport au pouvoir, mais aussi aux possibles. Jouer avec la mémoire, ses failles et ses surprises. Game envisage le jeu comme ressource, processus de création et performance — grâce au Cinétomino, jeu basé sur la portée & les signes de directions de la cinétographie Laban, et dont chaque partie génère une partition à interpréter. Lors des résidences, des personnes seront invitées à jouer à des parties de Cinétomino : sans doute aussi un prétexte pour une conversation présentant une altérité, pour un solo “augmenté“.
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